La Gazette

Numéro 3 - Mars 2004

1° Editorial de la rédactrice de la Gazette

( Brigitte HAHN)

Chers adhérents (es) et amis (es),

Marais-Temple édite en ce début d’année un nouveau numéro de son journal. Cette gazette constitue un lien entre tous les adhérents, en solidarité avec ceux des autres associations sœurs du 3^ème dont nous accompagnons l’action. Ce bulletin permet également de faire connaître Marais-Temple dans le quartier, ses combats, sa présence sur le terrain et auprès des Administrations, et également à recruter de nouveaux membres et de dynamiser les anciens.

Il est vrai qu’une association ne peut vivre sans le soutien de ses adhérents. C’est pour           nous-mêmes, habitants du 3^ème, que nous œuvrons (soyons un peu égoïstes) mais nous agissons aussi pour ceux qui travaillent dans le quartier, pour les passants et les touristes qui visitent le Marais, pour la satisfaction de leurs yeux et de leur esprit.

Notre devoir est de préserver l’architecture ancienne et de sauver les vestiges du Vieux Paris, gravement menacés notamment dans certains secteurs par les grossistes internationaux qui défient les réglementations

Une des premières actions de notre association fut la lutte contre le « squat  de la rue                   Charlot/ Pastourelle ».

Durant plus de deux ans cet immeuble,  par laxisme ou idéologie, fut livré au vandalisme  et dégradé de fond en comble. C’est à la suite d’une pétition organisée par notre association et grâce à nos diligences que nous avons tiré ces bâtiments de la ruine.

Aujourd’hui, nous encourageons vivement les nouveaux acquéreurs, la COGEDIM, à sauver cet ensemble superbe en effaçant toutes les traces des dégradations.

Mais nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette seule victoire ! Il reste beaucoup à faire notamment dans le secteur Beaubourg/Temple et nous devons rester mobilisés.

C’est à vous, adhérents et sympathisants de nous signaler tout manquement à l’égard du PSMV (Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Marais) issu de la loi Malraux. Les « coups de canifs » à l’encontre de cette loi sont fort nombreux : une promenade rue du Temple et alentours serait édifiante. Nous avons ouvert un dossier sur ce sujet et sommes en contact avec les Pouvoirs Publics. Mais nous avons besoin de vos remarques et suggestions pour les relayer auprès de l’Administration compétente. (Bâtiments de France, Préfectures de Paris et de Police, Hygiène).Cette attitude dynamique de nos associations de quartier a mis un frein à bien des massacres

Nous vous sollicitons donc et ouvrons une rubrique « courrier des lecteurs ».

Ecrivez nous vite au siège de l’association 15 rue Charlot.

.                                                                                 

                                  

2° Le carreau du Temple à l’ordre du jour.

(M.J. Teilhard d’Eyry)

La réhabilitation du Carreau du Temple et sa nouvelle affectation nous concernent tous. La mairie du 3^ème a organisé de nombreuses réunions sur le sujet, les habitants très mobilisés ont proposé plus de 150 projets prévoyant des activités de toute nature pour occuper cet espace de plus de 8000m2. Il a fallu, malgré les déceptions, faire des synthèses  et regrouper les idées sur 3 thèmes dominants à soumettre au vote « populaire », non seulement des habitants mais aussi des jeunes de plus de 15 ans dans les lycées et des travailleurs dans l’arrondissement.

·         Sport en avant  avec une ouverture sur quelques activités culturelles.

·         Culture d’abord, mais avec un large espace réservé aux sports ;

·         Un Espace pour tous, formule conviviale accueillant sport et activités culturelles tout en permettant certaines  activités économiques.

C’est cette dernière formule mixte qui a remporté le plus grand nombre de suffrages (35.98%), talonné de près par le sport (34.46%) Le projet culturel centré sur la création d’une véritable médiathèque venant en 3^ème position. La piscine très demandée a été rejetée pour des raisons techniques.

3° « Quartier vert », comme l’espoir.

(M.J. Teilhard d’Eyry)

Le Maire du 3^ème a décidé de réaliser un quartier vert autour de la Mairie, délimité par la rue Béranger au Nord, le boulevard du Temple à l’est, les rues Pastourelle et de Poitou au sud et la rue du Temple à l’ouest.

Cela devrait procurer aux habitants de cet heureux « Cercle d’Or » une amélioration de leur environnement : rues à circulation douce, trottoirs élargis, traversées de rues aménagées, plantation d’arbres, modification de certains sens de circulation, augmentation du nombre de stationnement pour les 2 roues etc. Mais les habitants des secteurs voisins, déçus d ‘être laissés pour compte, craignent des reports de circulation dans leurs rues, déjà encombrées de camions.

On nous affirme qu’une politique d’ensemble pour le Centre de Paris verra le jour « avant la fin de la mandature » et qu’on nous délivrera de la circulation de transit.

Marais-Temple suit le dossier avec intérêt et vigilance.

Faites nous part  de vos opinions si vous vous sentez concernés par ces questions                       

4° Le Conseil de quartier : la démocratie confisquée ?

(M.J. Teilhard d’Eyry)

Marais-Temple a un siège au conseil du quartier Réaumur (secteurs Arts et Métiers et Beaubourg Temple).

Notre association tâche d’y défendre les droits de la « démocratie participative » du citoyen de base, voulue par la loi.

Nous rencontrons bien des difficultés : le Conseil de quartier est piloté par un bureau où certains membres ont été élus, d’autres nommés statutairement. Quelques uns de ces « pilotes » ont choisi de travailler seuls mais s’expriment au nom du groupe.

Les sujets abordés en 2003 étaient pourtant fort intéressants et méritaient un débat contradictoire :

·         Propreté des rues,

·         Espaces verts à créer, (dans le cadre du Pan Local d’Urbanisme, dit PLU)

·         Patrimoine (PLU)

·         Espaces publics et stationnement (PLU)

·         Sécurité et risque d’incendie.

·         Activités économiques.

Pour l’année 2004 nous avons suggéré quelques pistes d’amélioration dont la mise en place d’outils d’information afin de sensibiliser davantage d’habitants. 

Donnez nous vos points de vue dans la rubrique courrier des lecteurs

Surtout participez nombreux au conseil de quartier dont vous dépendez, pour vous exprimer.

5° Le contrat local de Sécurité (CLS) : un pétard mouillé

(M.J. Theilard d’Eyry)

Le Conseil issu de cette procédure réunit les associations représentant la population, le Maire du 3^ème, la police locale et une représentante de la justice, dans le but de veiller à l’application des mesures de prévention et de répression incluses dans une charte approuvée par les parties.

Il faut rappeler qu’à Paris la sécurité relève de la Préfecture de Police, le Maire de Paris ne disposant d’aucun pouvoir ni responsabilité institutionnels dans ce domaine. Cependant, sa connaissance précise des problèmes ainsi que ses contacts avec les représentants des habitants, lui permettent d’orienter les forces de Police et de mettre à leur disposition des moyens municipaux financés par la Mairie (depuis  2001, les subventions de la Ville à la Préfecture de Police ont augmenté de 28%).

Les habitants du 3ème ont été surpris de constater l’indifférence de la police locale face aux infractions et aux nuisances relevées.

Lors du dernier CLS en novembre 2003, les représentants de la Police et de la Justice nous ont répondu que nos préoccupations en matière de risque d’incendie due aux stocks et les problèmes de circulation n’étaient que des sujets mineurs qu’ils ne voulaient pas retenir.

Le Maire du 3^ème est intervenu auprès du Préfet de Police pour l’informer de la situation.

Dans la réponse du Préfet, sont  mentionnées des procédures engagées depuis 2002 en vue de la fermeture administrative  d’entrepôts hors norme (16 avis de fermeture prononcés). Ces coups de semonce ont-ils été suivis d’effet ? Nous en doutons.  Nous pouvons évoquer d’ailleurs une expérience récente dans un domaine similaire : les services d’hygiène avaient condamné à la fermeture un restaurant du quartier des Gravilliers. Nonobstant, il continue son petit commerce et il a même été recommandé dans la presse féminine. Bon appétit aux lectrices !

Quant aux habitants  du quartier Beaubourg Temple, en cas d’incendie et en attendant que la Préfecture de Police les prennent au sérieux qu’ils conservent sur eux ces numéros d’appel d’urgence :       

18 depuis un téléphone fixe,

112 à partir d’un portable.

6°  Librairie des Arts et Métiers : la fin des boutiquiers 

(Claire Bommier)

Le Jeudi 30 octobre 2003, la librairie des Arts et Métiers faisait ses adieux au quartier. Madame Casemode tenait cette librairie-papeterie depuis 23 ans et c’est avec un  brin d’émotion qu’elle a reçu tous ses anciens et fidèles clients venus lui témoigner affection et reconnaissance autour d’une coupe de champagne. Les propos recueillis convergent : «  les petits commerces ferment les uns après les autres ». Apparemment la cause est sans remède, car la situation est similaire en province ou « A Barcelone les petits commerces résistent mieux car l’Etat leur a supprimé une bonne part des taxes et charges conservées en revanche par le grand commerce ». Une autre : « si les petites boutiques ferment, c’est d’abord la faute aux clients qui n’achètent plus dans ces circuits» ou encore «le travail est insuffisamment rémunéré pour le mal que l’on se donne et c’est normal qu’il n’y ait pas de repreneur ». Toutes ces réflexions stigmatisent le réel malaise qui existe dans nos rues depuis que les grossistes internationaux se sont installés avec leurs stocks et leur argent et toutes les nuisances qui s’ensuivent. Tous partageaient l’avis que ce sont bien les commerces de proximité qui donnent vie à nos rues en créant un lien social irremplaçable. Tout le monde est bien conscient qu’il faudrait faire revenir les petits commerces, mais comment ?

·         Avant tout par une action persévérante des associations de quartier pour alerter les Pouvoirs Publics et demander qu’ils tentent d’inverser la tendance actuelle en changeant la loi.

·         Par la fréquentation effective des boutiques de détail par les habitants du quartier qui leur témoigneraient ainsi fidélité et reconnaissance.

·         Par une publicité à faire lors d’un changement de bail, afin de trouver un repreneur, en ne laissant pas seul  le boutiquier en partance devant son dilemme.

Si par hasard, il advenait que l’on vienne lui forcer la main à coup de billets de banque pour qu’il cède son emplacement à un grossiste, faisons le savoir aux autorités compétentes par le canal de nos associations.

7°Le squatt de la rue Charlot/Pastourelle, suite.

(Brigitte Hahn)

Mardi 20 janvier 2004 à 14 heures, rendez vous sur le site avec le représentant de la COGEDIM (Monsieur de Boudemange) en charge du projet de réhabilitation ; visite très attendue de l’immeuble : plusieurs associations étaient présentes à l’invitation de Marais-Temple ( représentée par son président) Association des Haudriettes, SOS Paris 4^ème. La visite des lieux nous a laissés pantois face aux dégradations des bâtiments ; ni portes ni fenêtres, escaliers détruits etc. En fait il ne reste que la carcasse de l’immeuble agrémentée de tags et autres décorations sauvages. Heureusement, d’après la COGEDIM, on peut encore sauver l’ensemble, aux belles façades classiques sur jardin intérieur. Il y aura 35 à 40 appartements de luxe avec, au rez-de-chaussée, des activités commerciales.

8° Bilan de la rue Beaubourg, un an après les travaux.

(M.J. Theilard d’Eyry)

Les riverains ont fait part,  au conseil de quartier, de leurs sentiments sur l’aménagement de la rue Beaubourg. Les avis sont contrastés :

Positif : des arbres qui ne demandent qu’à pousser, des bus qui circulent mieux, des taxis qui se risquent enfin dans notre quartier, des pistes cyclables et tout ceci  grâce aux couloirs protégés, des trottoirs élargis et des bancs au soleil quelques nouvelles boutiques, plus attractives…..et l’espoir de jours meilleurs…

Négatif : Les infractions les plus évidentes subsistent (déchargements d’énormes camions au milieu de la chaussée), insuffisance des zones de stationnement.

9° Courrier des lecteurs :

……………………En attendant que vous remplissiez cette nouvelle rubrique……………….

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Bulletin d’adhésion ou de renouvellement d’adhésion à Marais-Temple - Année 2004

Nom…………………………………………….Prénom………………………………………..

Adresse…………………………………………………………………………………………..

q       individuelle :              15 euros                                                                Chèque à adresser

q       Couple :                    20 euros                                                                 à        Marais-Temple       

q       Soutien : à partir de  25  euros                                                   15 rue Charlot - 75003 Paris

            

La Gazette de Marais-Temple

Numéro 1- Janvier 2003

Chers adhérents et amis,

Lors de notre dernière réunion, quelques membres de notre association ont émis le désir de concrétiser nos débats d’assemblée par un petit bulletin (annuel ou bisannuel). Encore un ! me direz-vous. Mais je vous assure de son utilité. Vous serez ainsi informés de nos actions et de ce qui se passe dans notre quartier. Il y a bien quelques améliorations, ravalements, réhabilitations, mais il reste toujours à faire pour la sécurité, la propreté, le bruit, les encombrements, la laideur (heureusement, les tags passent de mode…), les ateliers clandestins. Marais-Temple s’y emploie activement, petit à petit nous y arriverons. Son action est clairement définie, dynamique, entreprenante, grâce à son président et à vous tous qui l’entourez. Vous trouverez donc dans La Gazette le compte-rendu de nos actions, ainsi que diverses rubriques sur la vie de ce quartier riche de mille manières – réalisations, nouveautés, activités.

Il est difficile d’être partout à la fois, aussi votre collaboration me sera-t-elle précieuse. Signalez-moi ce qui peut être nouveau et intéressant pour nous tous. Je m’en occuperai avec plaisir.

Brigitte Hahn

                                               Nos actions

1.      Le squat de la rue Charlot/Pastourelle

Le problème du squat, qui a été le premier auquel nous nous soyons attelés et qui illustre parfaitement l’orientation de notre association (mener des actions “ coup de poing ” jusqu’à leur terme), est enfin résolu. Après la libération des locaux, un permis de construire a été déposé en mai 2001. De nombreuses modifications ont été demandées par les riverains et les Bâtiments de France, et le permis a enfin été délivré le 4 novembre 2002 au bénéfice de la société Costes Frères. Les immeubles seront transformés en hôtel quatre étoiles luxe comprenant 36 chambres, un restaurant, une piscine et un centre de fitness. Les travaux se dérouleront sous la direction du cabinet d’architectes Méchali.

2.      La Cour de Rome

À la suite d’une pétition des habitants auprès de la Mairie, la sécurité du parking et de la rue au Maire est en nette amélioration. Malgré cela, Marais-Temple n’a pas enregistré de nouvelles adhésions…

3.      La rue et le passage des Gravilliers

À une lettre adressée par Marais-Temple au Maire du 3^e au sujet de l’insalubrité de la rue des Gravilliers et du passage du même nom, la Direction du Logement et de l’Habitat a répondu que le passage étant une voie privée, il revenait aux riverains d’en assurer l’entretien. Toutefois un procès-verbal a été notifié aux copropriétaires. Ceux-ci n’ayant pas encore de syndic, le juge des requêtes près le Tribunal de Grande Instance a désigné un administrateur provisoire chargé de gérer ce problème qui depuis a eu quelques résultats positifs.

4.      Le Forum des Associations du 3^e (20.10.2002)

Organisé par la Mairie, le Forum s’est tenu au Carreau du Temple comme l’année dernière. Le public est venu assez nombreux. Cela nous a permis de faire connaître nos actions et de prendre contact avec des personnes intéressées. Deux points noirs cependant : d’une part des réunions débats organisées parallèlement dans des salles de la Mairie a éloigné un bon nombre de visiteurs, et d’autre part le bruit de la sono poussée à fond en continu par les associations musicales et dansantes a empêché toute discussion et entretien avec les visiteurs, au point même de les faire partir tant le bruit était insoutenable. Nous en avons fait la remarque par courrier à la Mairie.

5.      Les ateliers clandestins

Marais-Temple s’emploie activement auprès des services administratifs, législatifs et policiers compétents à tenter de faire cesser ces activités illégales qui de surcroît représentent une gêne et un danger potentiel pour le voisinage car elles les règles de sécurité ne sont pas prises en compte par leurs responsables.

La Préfecture a été alertée. Des enquêtes sur le bruit doivent être menées. Ce ne sera pas facile, le bruit n’étant pas permanent, ni d’intensité régulière.

6.      Relations avec les autres associations

Nous entretenons des relations suivies avec des associations du 3^e afin de coordonner nos actions. Marie-José Teillard d’Eyry s’en occupe très activement et participe également pour nous aux réunions des Conseils de Quartier et aux CICA. Elle nous livre aujourd’hui le compte-rendu d’un entretien avec M. Masson au sujet du PSMV :

Plan de Sauvegarde du Marais (PSMV) :

Rencontre avec M. Masson au Ministère de la Culture et de la Communication

Alertés par le projet d’une éventuelle révision du PSMV visant à permettre la construction d’immeubles sociaux dans le quartier, les représentants des associations du 3^e ont obtenu un entretien avec M. Masson, Chef de Bureau du Secteur Sauvegardé, le 5 novembre 2002, afin d’en discuter.

M. Masson juge efficace la mise en réseau des associations du 3^e pour la sauvegarde de leur quartier. Il conseille de faire agréer les associations afin de leur permettre d’accéder aux projets d’urbanisme en cours d’élaboration, avant la diffusion des dossiers auprès du public.

PSMV

La gestion courante du PSMV est entre les mains de la Mairie de Paris, en l’occurrence, de Mme Mazetier, adjointe au Maire de Paris pour le patrimoine, sous le contrôle des architectes des Bâtiments de France (pour le 3^e, Mme Hyafill). Le Ministère de la Culture a pour mission d’établir les réglementations. Il exerce, en théorie,  un pouvoir hiérarchique sur les architectes des Bâtiments de France, censés le représenter auprès des instances municipales. Les agents de la DDE, assermentés, relèvent, quant à eux, les infractions aux règlements du PSMV, notamment celles concernant la Loi de 1979 sur la publicité et les enseignes en périmètre sauvegardé (zone dite de “ publicité restreinte ”). La Ville de Paris peut aussi mandater des représentants assermentés pour exercer une surveillance sur les quartiers sauvegardés. M. Masson nous suggère par exemple de proposer à la Mairie de Paris de désigner un responsable ad hoc pour le 3^e. .

En ce qui concerne une éventuelle révision du PSMV, seul le Ministère de la Culture est habilité à modifier la réglementation. Il serait en effet utile d’inclure dans le PSMV des préoccupations plus contemporaines, comme le choix des couleurs, ou l’application de la loi SRU (mixité sociale). Le Ministère subirait actuellement de fortes pressions dans ce sens, mais il se réserve d’examiner le problème en toute sérénité, et non dans l’urgence. Une étude, menée en concertation avec la ville de Paris, concernera notamment les modalités de révision du “ périmètre de protection ” du PSMV, qui est le seul outil permettant de préserver certaines structures internes d’immeubles (escaliers, cheminées, cour, etc.), ou d’empêcher des changements d’affectation jugés regrettables.

M. Masson reconnaît qu’il existe de fâcheuses lacunes dans l’animation du réseau de surveillance du secteur sauvegardé. Il signale toutefois que la Commission du Vieux Paris a repris vigueur. C’est un organisme comptant 36 membres nommés à vie, auxquels s’ajoutent 17 élus. Il est chargé de conseiller directement le Maire de Paris sur la pertinence des autorisations de démolition. La nomination récente d’un président issu de l’équipe municipale et de la fonction publique (l’ancien président était un bénévole, spécialiste de l’architecture ancienne) pourrait faire craindre une perte d’indépendance d’opinion, l’apanage de cette institution, placée sous la tutelle du Préfet de Paris. Nous avons demandé à M. Masson s’il était concevable de réserver aux associations des quartiers sauvegardés un siège à la Commission du Vieux Paris. L’idée a été jugée intéressante, mais, pour la promouvoir, il faudrait solliciter un rendez-vous à la Préfecture de Paris qu’il conviendrait de sensibiliser aux problèmes de nos quartiers.

Réhabilitation de l’habitat en secteur sauvegardé

La destruction de certains immeubles de nos quartiers ne devrait être envisagée sous aucun prétexte, alors qu’il est tout à fait possible de rénover l’habitat existant. C’est la position qu’ont tenue les associations pour éviter des catastrophes, comme, par exemple la construction par la ville de Paris d’un immeuble dit “ gymnase ” à l’angle de la rue Michel le Comte et de la rue du Temple, qui est une agression architecturale ! Il conviendrait d’établir une classification des immeubles de nos quartiers

(il n’existe pas de fichier pour le 3^e).

Certaines solutions en faveur de la réhabilitation existent, comme le déplafonnement des subventions versées par l’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) aux propriétaires d’immeubles à rénover en vue d’une location, ou la défiscalisation directe des frais de rénovation pour remise en état (

en vue d’une location, la Fondation du patrimoine peut aider certains dossiers).

Marie-José Teillard d’Eyry

7- Rappel sur le plan de sauvegarde du marais

Le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Marais( PSMV) issu de la loi « Debré-Malraux » de 1965 concerne presque la totalité des 3^ème  et 4^ème  arrondissements de Paris et vise autant à préserver les quartiers historiques qu’à garantir l’harmonie urbaine dans les secteurs protégés .

Il est un outil précieux  et contraignant pour  la sauvegarde du patrimoine dans des quartiers, longtemps victimes de l’indifférence des Pouvoirs Publics et soumis à des démolitions aveugles. Ces quartiers courent aujourd’hui  un nouveau danger : ils sont devenus la proie de commerçants internationaux qui, bouleversant l’équilibre sociologique,  envahissent peu à peu, toutes surfaces disponibles notamment les ateliers délaissés par les derniers artisans parisiens et les bas d’immeubles. Ils ignorent tout règlement et semblent bénéficier de larges tolérances….

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Les riverains auraient tout avantage à connaître les principales dispositions du PSMV et à les faire appliquer, notamment en sollicitant leur syndic et l’Architecte des Bâtiments de France en charge de la protection du patrimoine dans l’arrondissement.( Madame HYAFIL ou M.L LIAUGER , 30 Passage Dauphine 75006 , 01 53 73 01 20, Fax 01 53 73 01 22)

On peut également appeler le secrétariat du Maire du 3^ème.

Selon le PSMV, Les constructions existantes sont classées en 5 catégories :

            

·         les immeubles protégés au titre des monuments historiques ;

·         les immeubles à conserver, avec tous leurs éléments d’architecture ou de décoration intérieurs et extérieurs(escaliers, rampes, encorbellements, vantaux de portes, cheminées, motifs sculptés etc. ;

ce sont pour l’essentiel des bâtiments construits au 18^ème , 19^ème et premier tiers du 20^ème ;

·         les immeubles » non protégés » pour lesquels aucune transformation ne peut être dispensée de l’autorisation administrative des Bâtiments de France. En effet les démolitions envisagées ne doivent en aucun cas compromettre ni l’harmonie du site ni la mise en valeur recherchée par la Loi  ;

·         les immeubles dont la démolition ou la modification pourra être imposée par l’Autorité Administrative :

·         des constructions dans les cours ou annexes d’immeubles, occupées par des activités artisanales, industrielles ou commerciales, dont la démolition pourra être imposée, à l’occasion d’aménagement lorsque cessera leur occupation à titre professionnel :  ce sont notamment les verrières dans les jardins et cours intérieures mises en place au 19^ème siècle.

Il est spécifié « qu’aucune installation ne doit entraîner, pour le voisinage, une quelconque insalubrité ni sinistre susceptible de causer des dommages aux personnes et aux biens ».

Une disposition relative à l’occupation des sols indique plus loin que » ces installations ne sont admises que si elles dépendent d’activités commerciales ou artisanales compatibles avec le caractère et l’économie du quartier sauvegardé » (articles USM II et III titre II)

Sur les édifices et façades à conserver, nombreux dans le quartier, il est possible , à l’occasion de ravalement ou de nettoyage, d’exiger que tous les éléments surajoutés soient supprimés : canalisations privatives diverses, mais aussi affiches, inscriptions, panneaux publicitaires et leurs supports, enseignes non conformes. En effet les établissements commerciaux ne peuvent utiliser les parements des étages, au dessus des boutiques,

S’agissant des boutiques, elles ne peuvent accrocher aucun panneau de réclames ou de publicité ; seule une enseigne , au dessus de la porte, qui ne dépassera pas sur l’étage supérieur, portera l’indication de la raison sociale, en lettres proportionnées de 35 cm maximum. ; aucune inscription sur les vitrines, les portes et leurs encadrements dont les couleurs sont réglementées. Leur fermeture par des volets roulants ou à lames ne devra, en aucun cas présenter de saillies.

Il est interdit d'aménager des activités commerciales ou d'entreposer des marchandises dans les parties communes des immeubles: entrée, cour, descentes de caves, local poubelles etc.

Une promenade le long de la rue du Temple et alentours serait particulièrement édifiante !

A vous de jouer !

Nous pourrons d’ailleurs en parler à la prochaine Assemblée Générale de Marais-Temple , le lundi 10 mars à 20,30 H, rue des Vertus. La convocation vous sera adressée prochainement

Marie-José Teillard d’Eyry

Petites nouvelles

Eglise Sainte Elisabeth

Les peintures murales du déambulatoire sont en cours de restauration. Les travaux sont prévus pour une durée de six mois environ. Église du monastère de religieuses du Tiers Ordre de Saint François, Ste Elisabeth fut construite dans la première moitié du XVIIe siècle. La première pierre fut posée par Marie de Médicis en 1628. Pendant la Révolution, elle servit d’entrepôt de fourrage. Le monastère et une partie de l’église furent détruits lors du percement de la rue de Turbigo, et de l’ouverture de la rue Ste Elisabeth. L’intérieur fut très détérioré. Restaurée en 1828, elle fut ornée de grandes peintures murales par les artistes décorateurs de l’époque qui avaient déjà travaillé entre autres à Notre-Dame de Lorette. Auguste Serrur (Ste Elisabeth en prière et Ste Elisabeth soignant les malades), Jean-Louis Bézard (les sept œuvres de la miséricorde, 1848, Ste Geneviève gardant ses moutons, la Foi, l’Espérance,1841, une Pieta – 1844), Abel de Pujol, Auguste Hesse, Jean Alaix… ces peintures à l’huile ou à la cire appliquées directement sur le mur ne sont pas des fresques, elles sont très sensibles à l’humidité et s’écaillent avec le temps, rendant leur restauration urgente.

Dans les prochains numéros de la Gazette, nous parlerons du Musée de la Chasse, qui s’agrandit, et des Archives Nationales dont le bâtiment de la rue des Quatre Fils est en travaux (les consultations peuvent se faire à l’ancienne Bibliothèque Nationale rue de Richelieu).

Bulletin d’adhésion  ou de renouvellement d’adhésion à  Marais-Temple                                                  Année 2003

Nom…………………………………………….Prénom………………………………………..

Adresse……………………………………………………………………………………………

q       personne seule :        8 euros                                 Chèque à adresser à Marais-Temple

q       Couple :                  12 euros                                             4 rue Chapon, 75003 Paris

q       Soutien : à partir de 15  euros

                                                      

La Gazette de Marais-Temple

Numéro 2- Juin 2003

Chers adhérents et amis,

Devant le succès obtenu par le premier numéro de notre journal, nous vous proposons le N°2 :grâce à notre gazette, nous sommes heureux de vous annoncer de nouvelles adhésions .

Voici donc quelques informations sur nos activités depuis la première parution de notre gazette en janvier 2003.

1° Assemblée Générale de Marais-Temple

Le 10 mars 2003 au 7 de la rue Au Maire , dans la salle de conférence aimablement prêtée par la directrice de l’AFDAS. Ambiance studieuse puis détendue autour d’un petit buffet.

a)       Répartition des tâches au sein de l’association :

- Claire Bommier( Secrétaire Générale), Paul Meillon( Trésorier) et Marie-Jo Teillard( Vice –Présidente) constituent un groupe chargé des problèmes de nuisances dans les quartiers du Nord-Ouest de l’Arrondissement(Gravilliers, Temple et Arts et Métiers) : ateliers clandestins, insalubrité, embouteillage bruits, dus à la multiplication des commerces de gros d’import export ; disparition des commerces de proximité, départ des familles etc….

- Brigitte Hahn (Rédactrice de la Gazette) Philippe Béchu et Albert Richard-Vitton( Président) s’occuperont du marquage au sol de l’emplacement de la Tour du Temple, dont les contours disparaissent peu à peu, suite à l’usure des dalles de signalisation : ce groupe rédigera un dossier à remettre au Maire du 3^ème arrondissement.

b)      Rapports avec les autres associations et la Mairie :

La coordination de ces contacts est assurée par la Vice-Présidente, Marie-Jo Teillard. De nombreuses réunions se sont tenues à la Mairie pour l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme( voir plus loin l’article sur le PLU), pour la participation au Conseil de Quartier, et la présence au sein de la Commission d’animation des conseils d’arrondissement. (CICA).

Quant à notre Président, A. Richard-Vitton, il prendra l’attache du Président de SOS-PARIS( Christian Meric) qui l’a invité à son assemblée générale.

2° Le Sqat de la rue Pastourelle

…  C’est cet immeuble vétuste qui devait se transformer en « Hôtel Costes » 4 étoiles…

Le projet traînant en longueur, depuis 1998, des rumeurs circulent dans le quartier : les frères Costes auraient jeté l’éponge compte tenu de la situation internationale.

Finalement, nous apprenons que les frères Costes viennent de signer ne promesse de vente avec la  COGEDIM pour la construction d’une quarantaine d’appartements de grand standing.

Par ailleurs, un hôtel, au carrefour Saintonge Poitou, est en cours de rénovation  pour être transformé en hôtel résidence.

3°  Des évènements graves mettent en cause le commerce de gros dans le quartier.

Dans la nuit du 24 au 25 mai 2003, un bel immeuble situé au 85 rue de Turenne a brûlé. Le feu s’est déclaré au premier étage dans les stocks de carton de ceintures en plastic, entreposés illicitement dans un appartement, comme il est d’usage dans nos quartiers ! Au petit matin le trottoir était jonché de paquets noircis et fumants, que les pompiers avaient jeté par les fenêtres, après avoir été obligés d’arracher les grilles de protection.

Il n’y a pas eu de morts, mais l’immeuble est fortement endommagé.

Un constat : ces entrepôts mettent en péril la vie des riverains, mais aussi le patrimoine architectural du Marais.

Notre association lutte depuis plus de deux ans déjà contre ces nuisances, notamment dans le cadre du « Contrat Local de Sécurité » qui la réunit régulièrement avec la Police du 3^ème.

Notre association s’est également adressée à la Préfecture de Police de Paris( lettre du mois de Novembre 2002 avec réponse du Préfet en date du 23 Mai 2003) : le sujet serait mis à l’étude dans les services de la Préfecture ; on nous promet d’intensifier les contrôles et de durcir les règlements contre les entrepôts sauvages .

Outre ces menaces d’incendie, les entrepôts sont une atteinte à la conservation du patrimoine, puisque les stockistes n’hésitent pas à démolir, sans autorisation des services des Bâtiments de France, caves et arrière-boutiques dans les immeubles anciens qu’ils occupent, afin d’agrandir l’espace dévolu aux dépôts de cartons.

Marais-Temple a du porter plainte à l’encontre de ces indélicats en Février 2003 par deux fois :    

-          21 rue des Gravilliers,

-          153 rue du Temple.

Des pierres sculptées fort anciennes ont été jetées à la décharge par ces commerçants peux soucieux de l’histoire du Vieux Paris.

L’architecte des Bâtiments de France( Madame Sophie Hyafil)  devra renforcer sa surveillance dans le     NO de notre arrondissement et notamment en secteur sauvegardé.

4) La Démocratie Participative en œuvre : notre contribution au PLU

a)       Qu’est ce que le PLU ?

C’est une réforme profonde de l’approche publique qui a été proposée aux habitants dans le cadre de la loi SRU du 12 décembre 2000.

Le PLU se substituera au Plan d’Occupation des Sols (POS) qui nous régit et qui n’est qu’un diktat de l’administration.

Véritable projet pour la ville, prenant en considération les suggestions des habitants réunis en  Conseils de Quartier, le PLU doit s’harmoniser avec le Programme Local de l’Habitat( PLA) et le Plan de Déplacements Urbains.(PDU) : C’ est donc un travail complexe.

Il s’articule autour de trois objectifs :

1° Améliorer le cadre de vie des habitants :

·         en réduisant les nuisances quotidiennes de toutes natures,

·         en réalisant davantage d’espaces verts,

·         en protégeant le patrimoine architectural urbain( en dehors du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Marais dont c’est déjà la vocation pour le secteur dit sauvegardé),

·         en défendant  une nouvelle conception de la ville en terme de déplacements (circulation douce- rééquilibrage de l’espace public en faveur des piétons).

·         

2° Réduire les inégalités pour un Paris plus solidaire :

·         en  prévoyant  une nouvelle politique de l’habitat  favorisant la mixité sociale,

·         en développant  des équipements de proximité,

·         en adaptant le temps de la ville aux rythmes de la vie des citadins,

·         en défendant  le commerce de proximité et en favorisant la diversité des activités au sein d’un même quartier.

·         

3° Développer la coopération intercommunale et affirmer le rôle de Paris comme métropole au cœur de l’agglomération francilienne.

Dans les conseils de quartier( créés dans le 3^ème arrondissement en octobre 2001) les représentants de vos associations se sont fortement mobilisés avec d’ autres  volontaires  et des membres désignés par le Maire pour leur expertise.

Des commissions se sont organisées: (patrimoine et amélioration de l’environnement , équipements publics et espaces verts, commerce et activités économiques, circulation et stationnement )

Ces équipes  ont élaboré les propositions précises et détaillées, avec photos à l’appui, exposées à la Mairie d’Arrondissement en juin 2003.

C’est  l’occasion  de faire connaître aux élus et à l’administration la volonté autonome des citoyens pour l’avenir de leur quartier ; ils  expriment leurs besoins et leurs vœux pour leur futur cadre de vie, auprès des décideurs trop habitués à travailler sur des schémas, promus souvent par des groupes de pression catégoriels ou des lobbies économiques, au détriment des habitants et sans leur consentement.

Les habitants du 3^ème peuvent tous participer aux conseils de quartier et venir les enrichir de leurs réflexions ; ils peuvent mandater aussi leurs associations pour les représenter.

N’oubliez pas non plus que la loi SRU prévoit la mise à jour, avant 2005, des règlements de copropriétés ; c’est l’occasion pour toiletter ces documents et d’y inclure des restrictions sur les activités générant abus et nuisances( commerce de gros avec stocks dangereux, ateliers bruyants etc ….)

b)       En coordination avec 5 associations de riverain du 3^ème, Marais-Temple a obtenu un rendez-vous à la mairie de Paris, avec J.P CAFFET Adjoint au Maire pour l’urbanisme, l’architecture et chargé du PLU.

Il s’agissait de le sensibiliser aux problèmes aigus du NO de notre arrondissement et de lui faire connaître directement nos suggestions pour notre quartier dans le cadre du PLU :

·         Observation stricte des règles du Plan de Sauvegarde et de Mise en valeur du Marais(PSMV) notamment en matière de devantures et de panonceaux publicitaires ;

·         Interdiction de stocker en  étage, application sévère des normes antifeu dans les locaux commerciaux dévolus aux commerces de gros ;

·         Verbalisation systématique des livraisons « sauvages » au milieu de la rue, à toute heure du jour, étant rappelé que ces livraisons incessantes engendrent bruit, pollution et encombrement dans nos ruelles du Marais, spécialement inadaptées à ces activités de gros, dont la place serait « hors les murs »( de l’aveu même de la Préfecture de Police) ;

·         Aménagement d’appartements sociaux pour les familles en lieu et place des entrepôts situés dans les premiers étages des immeubles( secteurs Temple-Gravilliers et Arts et Métiers), ceci afin de favoriser la mixité sociale , voulue par la loi SRU. Il a été signalé que l’activité d’entreposage ne génère  pour le quartier aucune source d’emploi, mais qu ‘elle stérilise cette partie de l’arrondissement et qu’elle la vide de ses habitants.

·         Il faut que cesse l’indifférence des pouvoirs publics face aux abus dont nous sommes les victimes : annexion de l’espace public( voiries, trottoirs) par le commerce de gros, dévoiement des locaux communs dans les immeubles( caves, escaliers, cours) transformés en dépôt de cartons.

·         Nous préconisons la création dans le troisième arrondissement d’une »zone d’aménagement prioritaire » afin de revivifier certaines rues où disparaissent les commerces de proximité, puis les habitants eux-mêmes. Sur ces problèmes, nous avons( prudemment) avancé quelques solutions  comme la création de sociétés d’économie mixte intervenant lors des  changements de baux pour restaurer le commerce traditionnel et l’artisanat dans les pieds d’immeubles ,à libérer de l’emprise des grossistes.

5) La Rénovation du Carreau du Temple

L’association a décidé de participer au choix du projet à retenir pour la rénovation du Carreau du Temple, parmi les 133 dossiers présentés au maire par les riverains.

La tendance générale est axée sur le sport et la culture ; mais il existe aussi des projets très originaux( jardin botanique, centre de thermalisme, musée de la céramique contemporaine).

Dépouiller tous ces dossiers va prendre du temps

La décision finale n’interviendra d’ailleurs qu’en octobre, après le résultat des fouilles archéologiques menées dans le sous-sol  de ce bâtiment.

                                                                       La rédactrice en chef : Brigitte Hahn

                        ……………………………………………………………………….

Notre prochain numéro paraîtra en octobre et initiera un courrier des lecteurs auquel nous souhaitons que vous participiez largement en nous écrivant.

Notez la nouvelle adresse du siège social de Marais-Temple : 15, rue Charlot et soutenez, par vos adhésions notre action en faveur du quartier.

Bulletin d’adhésion  ou de renouvellement d’adhésion à  Marais-Temple                                                  Année 2003

Nom…………………………………………….Prénom………………………………………..

Adresse……………………………………………………………………………………………

q       personne seule :        10 euros                                Chèque à adresser à Marais-Temple

q       Couple :                  15 euros                                             15 rue Charlot, 75003 Paris

q       Soutien : à partir de 20 eurs

Enfin justice est rendue aux 85 trés jeunes enfants de religion juive du quartier morts en déportation par la pose d une stèle dans le square du Temple. Nous saluons cette initiative comme un devoir de mémoire salutaire.

A quand la même justice pour Louis Charles duc de Normandie, dauphin de France, mort ici à la Révolution en raison de sa filiation ?

Il y a quatre ans que nous réclamons la pose d'une stèle en sa mémoire.